Les Bulls s’accordent une dernière danse

La victoire cruciale de Chicago sur Houston et le bad buzz des Celtics sont dans le résumé de la nuit.

Le glas ne semble pas encore avoir sonné pour les Taureaux les plus mythiques de la Grande Ligue. Dans une opposition qui ressemblait à celle de la dernière chance pour sauver sa saison, la franchise de l’Illinois a montré de belle manière qu’elle se battrait jusqu’au bout. Pourtant les ennuis rapides au coude de Derrick Rose ne présageaient rien de bon pour les hommes de Fred Hoiberg. D’autant plus qu’en face, James Harden et Dwight Howard ne se font pas prier pour revêtir les apparats de bourreaux. D12 par sa présence dans la peinture, 7 points, 13 rebonds et 3 blocks et The Beard, par son traditionnel jeu offensif, 24 points à 8/20 et 8 passes, vont propulser Houston en tête malgré une tenace résistance des Bulls et de leur barbu made in Spain, Nikola Mirotic. Même quand Pau Gasol se fait postériser par Harden, la solidarité des Bulls restera intacte et amènera son artilleur espagnol sur le devant de la scène. Il inscrit au total 28 points dont 5/10 de loin, bien secondé par Jimmy Butler 21 unités, 8 boards et 6 caviars. Le cœur et la réussite de Chicago font brinquebaler les Texans jusqu’à cette dernière minute où la frénésie s’empare du Toyota Center et des joueurs de JB Bickertstaff. Ils marqueront en effet deux paniers primés consécutifs (et trois lancers de Trevor Ariza) tout en envoyant leurs avdersaires sur la ligne de réparation. Mais le sort du match était scellé, alors qu’Ariza a la balle d’égalisation entre les mains, la sentence tombe et les Bulls s’accordent une dernière danse dans cette saison. Grâce à cette victoire arrachée, ils reviennent à une victoire d’Indiana, huitième et deux de Détroit, septième. La mise à mort attendra.

 

Si l’on ne parle pas de mise à mort, on peut néanmoins mettre sur la table une réelle descente aux enfers pour les Celtics en cette fin de saison. Il y a moins d’un mois, on pouvait les donner largement favoris au podium à l’Est mais 7 défaites sur les 13 derniers matchs ont désintégrer tout le bon travail accumulé jusque-là. La dernière en date, contre Portland, porte les mêmes symptômes. Isaiah Thomas a un peu surjoué, 22 points mais avec un vilain 6/21 aux tirs et 5 balles perdues. Son acolyte Avery Bradley lui a emboité le pas avec 20 unités à 8/18. Les principales menaces offensives étant peu en réussite, Boston ne pouvait guère espérer de beaux jours face à un équipe de Portland qui se bat, étonnement, pour la même place que son adversaire à l’Ouest. Sauf que le duo star de l’Oregon connaît les mêmes problèmes d’adresse, 17 points pour CJ McCollum à 8/19 et surtout 14 petites unités pour Damian Lilliard à 3/16. On se dit alors que ce match cata peut tout de même revenir entre les mains de Brad Stevens mais c’était sans compter sur Al-Faruq Aminu, sorti de sa boîte au meilleur des moments pour les Blazers. Il concocte la meilleure fiche de stats de la rencontre. 28 points et 9 rebonds pour offrir une victoire très importante à ses partenaires afin de sécuriser cette sixième place. Boston laisse partir Charlotte et Miami malgré leur nombre identique de victoires (43). Même si la forme actuelle de la franchise de Pennsylvanie ne porte pas à l’optimisme, leur calendrier plutôt favorable sera un atout non négligeable pour accrocher l’avantage du terrain au premier tour des play-offs.

 

Les quatre premières places à l’Ouest étant (quasiment) figées, les Clippers rendaient visite à OKC avec orgueil afin de stopper l’excellente fin de saison des hommes de Billy Donovan, invaincus depuis la défaite face aux Spurs, le 12 mars dernier (85-93). Alors que Doc Rivers prît la décision de laisser au repos ses trois meilleurs joueurs du moment, Chris Paul, Deandre Jordan et JJ Redick, on ne donnait pas cher de la peau des Angelinos opposés à un Thunder au complet. Mais le groupe de la Cité des Anges vit bien et montre qu’il y a du talent à tous les étages. Austin Rivers et Jamal Crawford se chargent ainsi d’alimenter le tableau d’affichage en cumulant 64 points à 22/39 s’il vous plaît. En face, le duo Russell WestbrookKevin Durant est toujours présent, 31 unités pour KD et 26 pour le Marsupilami auxquelles il faut lui ajouter 8 rebonds et 11 passes.  Ils auront encore droit à quelques places de choix dans le Top 10. Mais cette fois, les intérieurs ont eu plus que des miettes à picorer. Serge Ibaka d’abord, précieux dans la construction avec 16 points à 7/12 et surtout Steven Adams qui offre la victoire à son équipe avec une claquette énergique à 30 secondes du terme. Malgré la bonne volonté des seconds couteaux des Clippers, OKC continue sur sa lancée et va arriver en pleine forme en play-offs.

 

 

Sa performance laisse espérer toute une ville. Certes bien accompagné par Jimmy Butler, l’espagnol a bien été le facteur X de la victoire des Bulls face aux Rockets. 28 points à 8/14, 4 rebonds, 3 passes et une seule balle perdue en 37 minutes de jeu pour le barbu de l’Illinois qui aura réussit à éclipser The Beard. Il reste sept matchs à Chicago pour décrocher le sésame dont les réceptions de Détroit et Cleveland et les déplacements à Memphis et Miami. Let’s get ready to rumble !

 

 

11 minutes petites minutes et puis s’en va. Quand est-ce que le corps du MVP 2011 va être en paix ? On se le demande encore ce matin en constatant ses problèmes au coude. On espère qu’il ne sera pas handicapé pour cette fin de saison dans la mesure où son équipe aura besoin de toutes les forces disponibles pour rattraper une saison galère.

 

 

Brooklyn Nets 87 – 107 Cleveland Cavaliers

Orlando Magic 114 – 94 Indiana Pacers

Chicago Bulls 103 – 100 Houston Rockets

Denver Nuggets 95 – 101 New Orleans Pelicans

Los Angeles Clippers 117 – 119 OKC Thunder

Boston Celtics 109 – 116 Portland Trail Blazers