LeBron James, 6 finales, who else ?

Avant d’affronter de nouveau les Warriors dans un Game 3 qui s’annonce déjà décisif pour les Cavaliers, revenons sur la performance historique de LeBron James avec pas moins de six finales NBA de suite.

On ne s’étendra pas ici sur la vilaine fessée des Warriors dans le Game 2 avec un cuisant échec de Cleveland. On connaît la suite, Cleveland n’a plus le droit à l’erreur lors de ses 2 prochains matchs au Quicken Loans Arena sous peine d’un sweep qui ferait tâche dans le palmarès de LeBron James.

 

Je suis le leader de cette équipe, nous sommes conscients que ce Game 3, c'est marche ou crève. On ne peut pas se permettre d'être mené 3 à 0 contre n'importe quelle équipe, à plus forte raison contre une équipe qui a fini sa saison régulière avec 73 victoires et qui produit un tel basket - relate LeBron James.

 

Cette saison, que le titre NBA revienne pour la seconde année de suite aux Warriors (ou non et là ce serait vraiment un exploit des Cavs), LeBron James a atteint sa sixième finale NBA de suite. Historiquement, il n’est pas le seul. Le kid d'Akron peut se targuer d’être le second joueur à avoir réalisé cet exploit avec deux franchises différentes. Quel est le second ? James Jones, gunner du banc qui a suivi James dans ses valises de Miami à Cleveland. Bien entendu, la performance de Jones paraît plus anecdotique tant l’impact du joueur sur le terrain est légère.

 

Aussi, il faut remonter à 50 ans, en 1966, pour voir une ribambelle de joueurs des Celtics atteindre 6 fois de suite les finales NBA : Sam Jones, Bill Russell, Satch Sanders, K.C. Jones en 1966, Bob Cousy, Tom Heinsohn et Frank Ramsey pour respectivement les années 1963, 1965 et 1964. Mais attention, il faut bien remettre les choses dans leur contexte. Dans les années 1960, il y avait seulement 10 franchises NBA avec bien entendu le long règne des Celtics de Boston.

 

Cela me touche particulièrement d'un point de vue émotionnel. Six de suite. Cela veut tout dire.

 

Un exploit donc pour le quadruple MVP qui a 31 ans risque d’être néanmoins en dessous de son objectif sportif avec seulement 2 bagues de Champion NBA si Cleveland est défait de nouveau par Golden State. On ne voit d'ailleurs pas un dénouement différent tant la différence de jeu et la domination est à l’avantage net des joueurs de la baie de San Francisco.

 

Malgré cela, il ne faut certainement pas amoindrir l’exploit de LeBron James. Les haters du joueur évoqueront certes une Conférence Est plus faible que l’Ouest mais des légendes de la NBA n’ont pas eu cette régularité exemplaire. Alors, chapeau bas l’artiste, en attendant un nouveau titre NBA pour 2017 ?