Honneur aux arbitres : la All-Ejected First Team

Depuis le début de saison, nous avons eu le droit à des expulsions en tous genres. Retour sur les plus marquantes d'entre elles.

Avec 16 expulsions depuis l'ouverture de la saison, les arbitres ne chôment pas. Le bal est mené par le nouveau bad boy de la Ligue, Kevin Durant, avec trois retours prématurés au vestiaire. Si les grandes gueules habituelles, DeMarcus Cousins, Draymond Green ou Markieff Morris ont déjà ouvert les hostilités, certaines stars NBA ont eu le droit à leur bizutage. Tel est le cas de Shaun Livingston dimanche dernier pour avoir osé un front contre front avec l'arbitre. Mais, il n'est pas le seul à avoir franchi la ligne jaune. Inside Basket vous dévoile ce cinq peu commun.

 

 

Le 21 octobre, dans une défaite contre les Grizzlies, Stephen Curry voit rouge en fin de match, lorsque sur l'un de ses drives, l'arbitre ne lui accorde pas la faute qu'il réclame. Le meneur des Warriors jette de rage son protège-dents en direction du referee. Ejecté sur-le-champ ! Tout comme son coéquipier Kevin Durant venu le défendre avec un peu trop de véhémence. Après neuf saisons NBA, il s'agit d'une première dans la carrière de Curry. Si le projectile n'a pas touché l'officiel, le Warrior s'en sortira quand même avec une amende de 50.000 dollars pour avoir eu la dent dure avec le corps arbitrale.

 

 

 

Le 27 octobre, Warriors et Wizards nous offraient un barfight à l'ancienne. Contré par Draymond Green sur l'une de ses pénétrations, Bradley Beal va mettre le feu aux poudres. Dans la bataille au rebond qui suit, les deux joueurs dansent d'abord le tango avant de finir littéralement au sol, très vite accompagnés par leurs coéquipiers. L'affaire termine en pugilat géant et les deux protagonistes sont bien entendu renvoyés au vestiaire. La NBA qui n'aime pas ce genre de baston générale s'est montrée bien clémente pour une fois, Beal écopant d'une simple amende de 50.000 dollars en tant qu'initiateur du conflit et Draymond Green, 25.000 dollars pour avoir riposté dans les règles de l'art.

 

 

 

1082 matchs sans expulsion ! Une série qui a pris fin la semaine dernière pour LeBron James, contre son ancienne franchise de Miami, qui plus est. Tout part d'une interception musclée du King dans les mains de James Johnson. Sur le repli défensif, l'ailier du Heat oppose son corps à LBJ qui ne peut conclure son drive. Il n'en faut pas plus pour voir James sortir de ses gonds et s'en aller à grandes enjambées parler du pays à l'arbitre de service. Crime de lèse-majesté, LeBron n'aura pas droit à une banale faute technique et se voit exclure immédiatement.

 

 

 

A la différence des autres membres de ce cinq, l'expulsion de Carmelo Anthony peut prêter à débat. Le 5 novembre lors du match Oklahoma - Portland, l'ancien new yorkais est prié de quitter le parquet pour une flagrant foul. Sur son drive ligne de fond, Melo attaque le cercle et laisse traîner quelque peu son coude sur le pauvre Jusuf Nurkic, avant de réussir à glisser la gonfle dans l'arceau. En guise de And-One, l'ailier du Thunder se voit siffler une faute flagrante 2 plus que controversée, synonyme d'expulsion. Le corps arbitral s'est défendu et déclarant que le mouvement d'Anthony n'était pas naturel. On vous laissera en juger...

 

 

 

On ne sait pas si c'est l'influence de DeMarcus Cousins dans l'équipe, mais Anthony Davis a lui aussi été exclu. Un dépucelage pour le Pelican. La semaine dernière contre les Timberwolves, Unibrow écope d'une première faute technique pour avoir réclamé des lancers francs. Sur l'action suivante, l'arbitre le santionne pour un contact sur Karl-Anthony Towns. Deux injustices à ses yeux en quelques secondes et voilà Anthony Davis qui se met à poursuivre l'officiel. Il faudra toute la solidité de Boogie pour maîtriser AD qui abandonne les siens au plus mauvais moment. New Orleans finira par s'incliner, orphelin de l'une de ses tours jumelles.