Home Sweet Home : Philadelphie

Et si les joueurs NBA revenaient dans leur région de naissance... Pendant le mois d'août, Inside Basket vous propose un grand voyage à travers les Etats Unis pour découvrir à quoi ressembleraient ces franchises. Aujourd'hui, escale à Philadelphie.

Stats : 14.3 points, 4.1 rebonds, 5.8 passes
Record contre les Sixers : 36 points

 

Trois fois All Star, médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Rio, Kyle Lowry est apparu tardivement sur le devant de la scène NBA. Plutôt discret chez les Grizzlies et les Rockets, il a véritablement percé en 2014 à Toronto. 9ème meilleur scoreur des joueurs natifs de Phila, Lowry a encore quelques années devant lui pour remonter au classement. Il peut se consoler sur les assists, puisqu'il ne lui en manque qu'une dizaine pour dépasser Pooh Richardson et devenir le meilleur meneur-passeur de la ville. Free agent cet été, les rumeurs d'un éventuel retour dans sa ville natale sont allées bon train. Finalement, il n'en sera rien, puisque Lowry a prolongé à Toronto pour 100 millions sur 3 ans. Dans une conférence Est affaiblie, à lui maintenant de faire oublier ses contre-performances récurrentes en playoffs.

 

Stats : 16.0 points, 3.9 rebonds, 2.7 passes
Record contre les Sixers : 30 points

 

L'arrière a fait les beaux jours des Rockets au début des années 2000. Choisi au second tour de la draft 1998, il est l'un des steals historiques de la franchise. All Star borderline, il a compilé une saison à plus de 21 points en 2002 où il formait avec Steve Francis l'un des meilleurs backcourt de la Ligue. Que ce soit à Houston, Orlando et chez les Clippers, Cuttino Mobley a toujours bouclé ses saisons à plus de 10 points de moyenne. Avec quasi 12.000 points en carrière, il est le 6ème scoreur de Philly.

 

Stats : 25.0 points, 5.2 rebonds, 4.7 passes
Record contre les Sixers : 48 points

 

On ne présente plus la star des Lakers. Son père Joe Bryant, pur produit de Philadelphie, mena une carrière honnête en NBA. Joueur des 76ers à la fin des seventies, il donne naissance à Kobe dans la ville de l'amour fraternel en 1978. Le gamin suivra les pérégrinations de son père jusqu'en Europe avant de revenir à Philly pour suivre ses études à la High School de Lower Merion. Avec 2.883 points inscrits au lycée, il est le meilleur scoreur de la région, devançant même une certain Wilt Chamberlain. Idem à l'échelon supérieur en NBA où Kobe Bryant est le meilleur marqueur natif de Phila avec 33.643 points. La ville ne l'a pas oublié non plus, lors de son Farewell Tour, les Sixers lui ont réservé l'un des plus beaux hommages de la Ligue. Toujours motivé à l'idée d'affronter les Sixers, on se rappelle ses 48 points face à Allen Iverson en 2006.
 

 

Stats : 14.4 points, 6.7 rebonds, 1.8 passes
Record contre les Sixers : 30 points

 

Un fou génial, un mec impulsif et caractériel mais du talent plein les mains. Voilà comment on peut résumer la carrière de Rasheed Wallace. Cette notoriété commence dès ses années lycée à Philadelphie où son potentiel lui permet de participer au McDonald's All-American Game, un match de gala rassemblant le gratin de sa génération. Surpassé par Darnell Robinson, il s'énerve et réussit l'exploit de se faire expulser... Tout un symbole. L'enfant terrible de la NBA est le recordman toutes catégories des fautes techniques avec 317 sur l'ensemble de sa carrière. Le summum est atteint en 2001 pendant la période JailBlazers à Portland : Rasheed Wallace écope de 41 techniques. La NBA ira même jusqu'à changer les règles en introduisant une suspension automatique au bout de 15 fautes. Mais, The Sheed ce n'est qu'une forte tête. C'est aussi et surtout un intérieur hyper doué capable de shooter au large et à la palette offensive poste bas ultra-développée. Son titre avec les Pistons en 2004 le fera entrer directement dans la légende.

 

Stats : 30.1 points, 22.9 rebonds, 4.4 passes
Record contre les Sixers : 63 points

 

Le géant de Philly est avant un homme de chiffres : un match à 100 points, une saison à plus de 50 points de moyenne, une autre à plus de 27 rebonds, un double triple-double (21 points, 25 rebonds, 21 passes) et selon ses dires plus de 20.000 conquêtes féminines... Une aberration statistique à lui tout seul. Malgré cela, Wilt Chamberlain doit attendre sept ans chez les Sixers avant de ramener le second titre de l'histoire de la franchise en 1967. Son arrivée aux Lakers pour créer une superteam (et oui déjà à l'époque !) en compagnie de Jerry West et Elgin Baylor lui permettra de décrocher une deuxième bague en 1972. Par contre sur le plan individuel, son nom résonne chaque fin de saison à la remise des trophées : 4 fois MVP, Rookie of the Year, 13 sélections au All Star Game, 11 nominations dans des All-NBA Teams, 2 fois All-Defensive First Team...

A la fin de sa carrière, le pivot est devenu une telle icône qu'il s'essaye au cinéma face à Arnold Schwarzenegger dans "Conan le destructeur". Un promoteur de boxe lui propose également un combat face à Mohammed Ali. Le deal ne se fera pas. Par la suite, Wilt investira dans des boites de nuits, des chevaux de course et se fait construire une villa sur-mesure inspirée du Manoir Playboy. Il finira d'ailleurs sa vie dans cette propriété, seul, succombant à une crise cardiaque.

 

Earl Monroe : 18.8 points, 3.0 rebonds, 3.9 passes

Dion Waiters : 13.2 points, 2.7 rebonds, 2.7 passes

Marcus Morris : 10.8 points, 4.2 rebonds, 1.6 passe

Markieff Morris : 11.9 points, 5.6 rebonds, 1.7 passe

Malik Rose : 6.2 points, 4.1 rebonds, 0.8 passe

 

L'ancien meneur des Knicks Earl Monroe sera le maître à jouer du banc. 4 fois All Star, il est l'un des artisans du dernier titre de New York en 1973. A ses côtés, le shooteur fantasque Dion Waiters prolongé cet été par le Heat et les jumeaux Morris, de nouveau réunis après avoir coupé le cordon à Phoenix en 2015. Intérieur de petite taille, Malik Rose complète ce cinq. Débordant d'activité sous le cercle et prêt à tous les sacrifices en défense, il a remporté deux titres avec les Spurs dans un rôle d'energizer. Piqûre de rappel en images.

 

 

Stats : 7.4 points, 3.3 rebonds, 2.7 passes

 

Meilleur sixième homme de la Ligue en 2001, Aaron McKie réalise cette saison là, deux triple double consécutifs. Belle performance pour un joueur besogneux qui reste dans les mémoires, comme l'un des role players encadrant la star de l'époque, Allen Iverson. Capable de mener le jeu ou de se décaler en shooting guard, il passera huit saisons à Philadelphie avec comme meilleur souvenir une participation aux Finales en NBA en 2001 contre les Lakers. Lors de ces playoffs, McKie tourne à 14.6 points, 5.2 rebonds et 5.3 passes.
 

 

​Etape 4 : Boston
​Etape 3 : New Jersey
Etape 2 : Brooklyn
Etape 1 : New York