Deron Williams sèchement taclé par Richard Jefferson

Signé par les Cavaliers pour apporter offensivement en sortie de banc. Deron Williams n’a pas du tout convaincu dans l’Ohio. En particulier son coéquipier Richard Jefferson.

Un flop, un échec, un bide, un fiasco, une mauvaise idée. Les synonymes nous manquent pour qualifier l’expérience Deron Williams chez les Cavaliers. Signé pour apporter son talent offensif en sortie de banc (backup de Kyrie Irving quand même), l’ex all star s’est tout simplement planté cette saison. Auteur de son plus petit nombre de points (7,5 points en 32 matchs) depuis le début de sa carrière, le natif de l’état de Virginie-Occidentale n’a pas laissé de bons souvenirs aussi bien sûr le terrain et dans le vestiaire. Preuve en est, son coéquipier Richard Jefferson décrit l’état d’esprit du joueur.

 

Quand vous lui parlez de MMA ou de golf, ses yeux brillent.

 

Une passion tout à fait normale et respectable. Mais quand est-il du basket, et de son rôle chez l’ex champion en titre ?

 

Ses yeux ne brillent plus.

 

On comprend alors sa piètre prestation en Finals NBA. Pour rappel, il a fallu attendre le match quatre contre les Warriors pour voir Deron Williams marquer ses premiers points. Une moyenne d’un point part match en un peu plus de 12 minutes.

 

Mais Jefferson va plus loin, allant même jusqu’à décrire la réaction des joueurs adverses quand Williams rentrait en jeu.

 

Leurs yeux brillaient.

 

Inutile donc d’imaginer que le futur du numéro trois de la draft 2005 prolonge dans la franchise du King. D’ailleurs, il ne le mérite pas.