Dell Curry VS Stephen Curry VS Seth Curry

Le talent est bien souvent une histoire héréditaire. En ce mois de septembre, Duel de Génération propose une série spéciale de confrontations familiales. Des premiers shoots sur le panier au fond du jardin aux highlights des parquets NBA, Inside Basket retrace le parcours des grandes lignées de basketteurs.

Aujourd'hui, Duel de Génération devrait changer de nom puisque cette confrontation se fera entre trois joueurs.On reste dans les portraits de famille avec les Curry. Le père, Dell Curry, a engendré une future légende, Stephen Curry. Pourtant, il ne faut pas oublier qu'il a un autre fils, Seth Curry, joueur des Mavericks à l'heure actuelle.

 

 

La carrière de basketteur de Dell Curry s'est jouée sur des petits riens, des choix et des hasards du destin qui auraient pu avoir leurs incidences sur la carrière de ses progénitures. Comme beaucoup de gamins américains, Dell s'essaye très jeune à la pratique du basket. Gaucher à l'époque, il s'avère un piètre shooteur. Il aura fallu une blessure au poignet à l'âge de 9 ans, pour qu'il passe sa mécanique de tir sur la main droite. Et là, ô révélation, le jeune Curry se met à faire mouche. Après des heures de labeur à travailler son geste avec son coach de high school, Dell devient une machine. Il perfectionne son tir en essayant de gagner en rapidité et en fluidité. Il termine meilleur scoreur de l'histoire de Fort Defiance High et intègre l'année suivante l'Université de Virginia Tech. A cette époque, la NCAA ne comptabilise pas encore les statistiques à 3 points. Une déception, car Dell fait du tir longue distance, son arme favorite. Il compense son manque de puissance athlétique par une adresse diabolique. Les Hokies ne dépassent pas le premier tour du tournoi NCAA, mais le sniper se fait remarquer par tous les scouts avec une solide année senior : 24.1 points, 6.8 rebonds et 3.8 passes. De quoi passer à l'échelon supérieur en NBA avec le Jazz d'Utah qui le sélectionne en 15ème position en 1986. Oui, mais il y a un hic.

 

Fan de sports, Dell Curry joue en parallèle avec l'équipe de base-ball de Virginia. Pas manchot non plus pour lancer la balle, il attire l'attention des recruteurs et les Baltimore Orioles le draftent à leur tour en 14ème choix. Cruel dilemme dans la tête d'un jeune homme d'à peine 22 ans qui doit choisir entre deux voies dorées. La balle orange l'emporte... le destin de Dell (et par extension ceux de ses fils) est en marche. Après une année d'apprentissage chez les Mormons, Dell est envoyé chez les Cavs. Il parvient à scorer 10 points de moyenne en sortie de banc et goûte pour la première fois aux playoffs. Juste le temps de se frotter à son Altesse Michael Jordan qui plante 43.4 points sur la série. Les playoffs, Dell doit en profiter, car l'année suivante, le commissionnaire David Stern décide de créer de nouvelles franchises (Charlotte et Miami) et organise l'Expansion Draft. Les Cavaliers ne protègent pas Curry qui file dare-dare chez les Hornets. Nouvelle franchise, nouveau rôle. Dell gagne du temps du jeu (de 17 minutes à 29) mais perd la bagatelle de 232 matchs en quatre ans. Il faut attendre l'arrivée de Larry Johnson puis d'Alonzo Mourning pour changer la donne.

 

Les Hornets deviennent une équipe sexy et Dell, qui fait office de vétéran, est le vrai capitaine sur le parquet et dans les vestiaires. Charlotte devient l'équipe poil à gratter de la Conférence Est et va même titiller les Knicks en demi-finale. Sixième homme de luxe, il fait feu de tout bois à chaque entrée en jeu. Le moindre espace libre et il dégaine. Libéré à l'extérieur par la présence de Zo et Grandmama dans la raquette, il devient inarrêtable derrière l'arc en enchaînant sept saisons consécutives à plus de 40% dans cet exercice. Il est récompensé de ses efforts en 1994 en décrochant le titre de Meilleur Sixième Homme avec des stats dignes d'un titulaire : 16.3 points, 3.2 rebonds et 2.7 passes. Mais, des problèmes d'ego au sein de l'équipe font voler en éclat ses rêves de Finales NBA. En 1998, il réalise sa plus faible production offensive depuis son année chez les Cavs. Curry a le bourdon et quitte les Hornets.

Il rebondit à Milwaukee puis à Toronto dans une équipe jeune et ambitieuse qui ressemble à s'y méprendre aux Hornets d'antan. Avec Vince Carter et Morris Peterson en fers de lance, les Raptors atteignent la demi-finale de Conférence. Dans la fin du Game 7 face aux 76ers, Dell Curry décoche une flèche à 3pts en contre-attaque qui ramènent les siens à hauteur de Philly. Mais, c'était sans compter sur Allen Iverson qui donnera un avantage définitif aux Sixers. Ce rush sera le dernier de sa carrière. Curry raccroche ses baskets peu de temps. Honoré par les Hornets l'an passé, il reste le leader de la franchise au scoring, matchs joués et tirs à 3 points.

 

 

 

Tout à commencer il y a maintenant plus de 28 ans, à Akron, lieu de naissance d'un certain LeBron James, l'aîné des fils Curry voit le jour. Le garçon grandit à Charlotte avec son père, bercé par le joueur des Charlotte Hornets. Gamin, il est petit et menu... Pas le prototype idéal pour jouer au basket alors que les terrains sont peuplés de monstres physiques. Avec son collège, il gagne trois titres de conférence. Leader de son équipe, il reste limiter par un physique en apparence fragile pour se mesure à certains golgoths des parquets universitaires. Peu de facultés renommées lui offrent des opportunités de montrer ses talents en NCAA... Le jeune homme se tourne alors vers une université moindre, celle de Davidson.

 

Il se fait très vite remarquer sous les couleurs des Wildcats de Davidson. Son équipe, dont il est le leader au scoring, domine les débats au sein de sa Conférence. Le jeune Stephen Curry attire l'oeil des scouts. Qui est ce jeune poupon (déjà) capable de dégainer de n'importe quel endroit du terrain ? A cette époque, Stephen Curry n'est pas encore un véritable meneur (l'est-il aujourd'hui?) Il joue plutôt au poste de deuxième arrière. C'est en restant deux années supplémentaires dans son université qu'il va apprendre à jouer au poste de meneur de jeu. Malgré le fait qu'il soit le deuxième marqueur parmi l'ensemble des freshman de la NBA, derrière le jeune Kevin Durant, Il continue durant deux saisons supplémentaires avec Davidson. Il inscrit son nom dans les livres d'or de son université. Lors de sa deuxième saison, il joue avec Jason Richards, véritable meneur avec lequel il forme un backourt de folie. L'un au scoring et l'autre à la passe. Avec le départ de ce dernier, Stephen Curry prend encore plus de responsabilités lors de sa dernière saison universitaire durant laquelle il est le meilleur marqueur NCAA.

 

Drafté en 7ème position par les Golden State Warriors en 2009, derrière des flops retentissants tel Hasheem Thabeet ou Johnny Flynn, il réalise une saison rookie particulièrement aboutie. Les observateurs ne sont pas trompés sur ses forces et ses faiblesses. C'est un joueur très complet offensivement, capable de dégainer de n'importe quel endroit du terrain, tel Ray Allen, de driver une équipe NBA, de dribbler n'importe quel adversaire. Ses points faibles sont criants, il ne défend pas, à cause de son physique mais aussi par manque de volonté, et manque parfois de justesse dans sa gestion de son équipe. Stephen Curry est avant tout un scoreur. Il termine cette première saison avec 17,5 points et 5,9 passes, ce qui lui permet de terminer deuxième lors de l'élection du meilleur rookie de l'année. Malheureusement, son équipe est trop faible sur le plan collectif pour pouvoir accéder aux playoffs. En 2010, c'est une saison pleine de promesse que Stephen Curry réalise avec son coéquipier du backourt, le très talentueux Monta Ellis. Leur duo est impressionnant. Malheureusement, les deux joueurs se marchent sur les pieds. Les deux ont besoin de la gonfle pour exister. Malgré tout, Stephen Curry a progressé, tout comme son équipe, ce qui laisse plein d'espoir à cette jeune franchise où figure également David Lee. Blessé en cette fin de saison aux ligaments, le jeune joueur est relativement freiné dans sa progression. Cette troisième saison est la plus compliquée pour Stephen Curry, considéré comme un joueur talentueux mais encore très jeune dans sa faculté à aborder son poste de meneur malgré ses immenses qualités au scoring. Mal remis de sa blessure contracté lors de l'année précédente, il rechute avant le début de la saison. C'est une année galère pour lui. Il ne joue que 26 matchs, ne trouvant jamais son rythme.

Néanmoins, Stephen Curry voit les choses évoluer au sein de sa franchise. Exit Monta Ellis, avec qui son association n'a pas convaincu les dirigeants. Ils décident de faire venir Andrew Bogut et Stephen Jackson. En plus de cela, Mark Jackson prend les rênes de l'équipe alors que la draft de Klay Thompson s'annonce bienheureuse. A partir de ce moment l'avenir des Warriors prend un tournant, tout comme celui de Stephen Curry !

 

Lors de la saison 2012, Stephen Curry se remet sur pied, réalise une très bonne préparation durant laquelle il travaille sur ses points faibles, pour entamer la saison régulière sur les chapeaux de roue. Doté d'un nouveau contrat, en confiance, le joueur réalise une saison exceptionnelle avec son équipe. S'affirmant comme un des meilleurs meneurs de la Ligue, il bat le record de tirs à 3-points inscrits durant une saison, avec 272 tirs primés. Le mythe Stephen Curry prend jour. Celle de son équipe aussi, bienvenue à Draymond Green, Harrison Barnes, et Klay Thompson, la relève prend jour, malgré une défaite au deuxième tour des playoffs contre les expérimentés San Antonio Spurs, malgré une belle résistance de la part des hommes de la Baie. Considéré comme leader d'une équipe prometteuse, Stephen Curry en est à sa cinquième saison au sein de la Grande Ligue, lors de l'année 2013/2014. Promu titulaire lors du All-Star Game, son style de jeu, tout en maîtrise et en fluidité fascine les nombreux observateurs. Il prend une nouvelle dimension dans son jeu, bénéficie d'un amour certain dans le cœur des supporters. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 24 points et 8,5 passes de moyenne, ce qui lui permet d'être élu au sein de la All NBA Second Team. Même si son association avec Klay Thompson commence à faire quelques étincelles, son équipe ne dépasse pas le premier tour des playoffs.

 

Stephen Curry est, en 2014/2015, adulé par tous le monde. Avec sa grâce et sa technique soyeuse, il marche sur la NBA sous les ordres de son nouveau coach : Steve Kerr. Sa faculté à faire exploser les défenses avec son tir à plus de 9 mètres (il explose son propre record de tirs à 3-points) est une arme unique dans le monde du basket. Il révolutionne le jeu. Le joueur devient unique. Elu MVP devant James Harden et LeBron James, le meneur de jeu (et son équipe) enthousiasme les foules. Avec Klay Thompson, il forme les Splash Brothers, le meilleur duo d'arrière de la Ligue. Il s'impose comme leader d'une équipe misant tout sur le up tempo. Grâce à cette philosophie, les Warriors vont jusqu'à remporter le titre contre les Cleveland Cavaliers de son rival dont il est désormais l'égal : LeBron James. Lors de la dernière saison, Stephen Curry s'est encore plus imposé comme un magicien de la balle orange en enlevant un deuxième trophée de MVP... Malheureusement, même si son style de jeu fait toujours lever les foules, qu'il a mené les siens vers une saison historique de 73 victoires pour seulement 9 défaites, il n'a pas assumé son statut lors des Finales NBA contre les mêmes Cavs. Pour la première fois, Stephen Curry a été critiqué... Peu efficace, pas clairvoyant dans ses choix, il a entraîné les siens vers la défaite alors qu'ils rêvaient du back-to-back.

N'est-ce pas normal quand on a presque atteint la perfection ?

 

 

 

Pendant que Steph fait ses débuts en NBA, son petit frère Seth entre en NCAA en 2008 avec les Liberty Flames. Dans cette faible équipe, le plus jeune Curry fait ses stats et termine l'année avec 20pts de moyennes. Il est pourtant transféré à Duke en fin de saison et ne peut pas prendre part à l'exercice 2009-2010 d'après le règlement NCAA.

Il fait donc ses débuts à Duke lors de la saison 2010-2011 aux côtés de Kyle Singler, Ryan Kelly, Miles et Mason Plumlee mais surtout... Kyrie Irving. C'est d'ailleurs grâce à la blessure de ce dernier que Seth obtiendra du temps de jeu. Il termine cette année avec 9pts et 2pds de moyennes en 37 matchs, on est loin de ce qu'il pouvait faire à Liberty.

Pour la saison suivante, Seth est débarrassé de Kyrie Irving mais Austin Rivers rejoint Duke. Le fils de Doc devient le meilleur scoreur de l'équipe mais Seth suit juste derrière avec 13pts de moyennes, il y a du progrès lors de ces 34 matchs.

Ce n'est finalement que dans sa troisième saison à Duke que Seth Curry peut prendre les choses en mains. Sans Rivers ou Irving avec qui partager la gonfle, il progresse jusqu'à 17pts de moyenne en 35 rencontres et devient le leader offensif de l'équipe. Après une défaite en finale régionale face à Louisville, Seth se présente à la draft NBA 2013.

 

Malheureusement, aucune équipe ne choisit de miser sur Seth pendant la soirée. Le meneur d'1m88 a un nom de futur MVP... sans doute trop lourd à porter... à moins que ses années NCAA n'aient pas suffit à convaincre la NBA. Toujours est-il que Seth rentre bredouille de cette faible cuvée 2013. L'histoire aurait pu s'arrêter là mais en août 2013, les Warriors décident de lui faire confiance et le signent pour un contrat non-garanti. Il joue quelques matchs de pré-saison mais n'aura pas la chance de jouer un match officiel avec son frère Stephen. En octobre, il est coupé par Golden State.

 

Fin de contrat avec Golden State donc mais Seth reste pourtant un Warrior. Il s'engage avec les Warriors de Santa Cruz en NBADL.

Pendant cette saison, il tourne à 19pts, 6pds, 3rbds de moyennes en 38 matchs. Il tape dans l’œil des Grizzlies qui lui permettent de jouer son premier véritable match NBA. Il jouera ce soir là durant... quatre minutes pendant lesquelles il ne touchera même pas le ballon. Il est finalement coupé le jour même et retourne à Santa Cruz. Il signera plus tard un contrat de 10 jours avec Cleveland mais ne prendra part qu'à une seule rencontre... durant laquelle il marque son premier panier dans la ligue, un 3pts, un symbole dans cette famille.

 

La saison 2014-2015 commence alors que Seth est baladé d'équipe en équipe. Il joue en Summer league pour les Suns et le Magic chez qui il signe un contrat et participe au camp d'entraînement. Mais rebelote, comme avec les Warriors de Golden State, Seth est coupé avant le début de la saison. Il retourne en NBADL et jouera cette saison avec les BayHawks d'Erié. Malgré un contrat de 10 jours avec les Suns (8mn en deux matchs avec des feuilles de stats complètement vierges), il finit cette saison dans la ligue de développement avec 23pts de moyenne et une seconde participation au NBADL All-Star Game.

 

2015 marque un tournant pour Seth. Il participe encore à la Summer League, avec les Pelicans cette fois. Contre toute attente, il enregistre 25pts de moyennes et est même désigné dans le meilleur cinq de la compétition. Seth Curry s'est peut-être enfin fait un prénom en NBA, en tout cas, les Kings sont convaincus. Il signe pour deux ans avec Sacramento, bye-bye la D-League !

Le voilà donc à Sacto mais derrière Rajon Rondo, difficile de grappiller des minutes. Pourtant, RR se blesse et Curry peut enfin montrer ce qu'il sait faire. Il marque 9 points à 3 sur 3 face à son frère et les Warriors pour commencer. Il marque 19 unités un peu plus tard contre les Clippers avant d'être titularisé pour la première fois contre les Suns (12pts). Toujours titulaire, il marque 21pts à deux reprises contre les Blazers et le Heat. Avec six tirs à 3pts marqués, il enchaîne avec 20 unités contre le Thunder puis termine la saison avec son premier double-double ; 20pts et 15pds contre les Suns.

 

A force d'efforts, Seth s'est fait une place en NBA et termine la dernière saison avec 6,8pts de moyennes seulement en 44 matchs... mais de véritables cartons pour les neuf rencontres où il est titulaire. Les Kings le libèrent finalement et c'est avec les Mavericks qu'il s'engage. Le meilleur est sans doute à voir à Dallas pour Seth qui à 26 ans, a trimé pour creuser son trou dans la ligue. Reste à savoir si les Mavs auront compris que c'est du temps et de la confiance qu'il faut donner à Seth. Le meneur a toujours fait le travail quand on lui a laissé les clefs de la mène. Sans Rivers, Irving ou Rondo dans les pattes et avec suffisamment de temps de jeu pour s'exprimer, Seth peut être un très bon meneur même en NBA. 

 

 

 

Le père a entraîné ses fils vers le basket et Ils ont eu raison de suivre ses traces. En allant le voir jouer dans les salles, notamment celle des Hornets dans laquelle il a passé la majeure partie de sa carrière, ils ont appris du jeu de Dell Curry. Bon shooteur, il s'est affirmé, tout au long de sa longue carrière, comme un sniper de qualité dans une époque pas forcément dominée par les shooteurs. Pas un franchise player, mais bon joueur de devoir, voire deuxième option offensive dans ses meilleures années, il a réussi une très belle carrière malgré un physique limité. Il reste une véritable icône dans la franchise de Charlotte au sein de laquelle il a été élu meilleur Sixth Man of The Year. Il est également un emblème des Hornets en détenant bon nombre de records, dont celui du nombre de points inscrits. Véritable sixième homme de qualité, il a fondé la majeure partie de sa carrière là-dessus.

 

Le shoot, c'est la spécialité familiale, il en a fait hérité ses deux fils... L'un plus que l'autre. Le père peut être heureux d'avoir permis à ses fils de réaliser leur rêve même si les deux joueurs ne boxent pas dans la même catégorie. Malgré de nombreuses critiques sur son physique fluet, Stephen Curry a très vite montré des capacités au scoring hors du commun ainsi qu'une magnifique dextérité balle en main. Beaucoup de choses ont réussi pour Stephen Curry, qui est un double MVP, une idôle pour les jeunes tant son style de jeu est imprégné d'une certaine perfection. Malgré de réelles qualités sur le plan offensif, Seth Curry a toujours été comparé à son père et son frère sans véritablement posséder le même talent. Malgré tout, à force de travail (qualité à ne pas sous-estimer chez les deux autres), il s'est imposé partout où il a mis les pieds, de Duke à la NBA. Depuis maintenant une saison (en attendant la prochaine !), il s'affirme comme une rotation sérieuse à la mène en NBA. Contrairement aux autres membres de la famille, Seth Curry est plus considéré pour ses qualités défensives qu'offensives malgré cette capacité familiale de dégainer des tirs primés.

 

Tout trois ont suivi des parcours totalement différents pour se faire leur place dans la grande Ligue. Dell Curry est un bon joueur NBA, qui restera dans les mémoires pour sa longévité au sein de la franchise des Charlotte Hornets. Son fils aîné, Stephen Curry est le plus grand talent de sa famille, double MVP, son talent n'est plus à prouver tant il domine la Grande Ligue depuis deux saisons. Enfin, Seth possède le parcours le plus compliqué, soumis à son propre héritage familial, à force de travail, il s'impose en NBA. Tous sont travailleurs mais n'ont pas le même talent. Il est pourtant beau de voir, que, malgré les différences de reconnaissance, la famille reste irrémédiablement soudée.

 

Article co-rédigé par Colin Haurat, David Kalmes, Sylvain Hermer et dédié à Vincent, jeune fan de basket, parti trop vite au ciel.

 

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