Danny Ainge ne blâme pas Brad Stevens

Menés 2 à 0 par les Bulls dans le premier tour des playoffs, les Celtics sont en pleine tourmente. Le coach Brad Stevens a essuyé des critiques… pas forcément fondées pour Danny Ainge.

Dos au mur après deux défaites à domicile, Boston va vite devoir réagir pour ne pas plier bagages prématurément. Le leader de la Conférence Est est en ballotage plus que défavorable lors de ces playoffs et la presse n’a pas manqué d’égratigner le coach Brad Stevens pour son manque d’ajustements. Des remarques non fondées selon le general manager des Celtics, Danny Ainge :

 

Les critiques sont inévitables. Je ne suis pas d’accord avec eux et je n’ai pas écrit que cette série était déjà finie. Je ne veux pas aller sur ce terrain-là. Bien sûr que je comprends les critiques. On peut bien entendu en faire la liste. Mais, pour la première fois nous avons le costume de favori dans une série. C’est une circonstance inhabituelle. Je pense que le coaching n’est pas à remettre en question. Voilà mon opinion et tout le monde a le droit d’avoir son propre avis. Je pense qu’il reste un entraîneur fantastique.

 

En s’emparant du spot 1 à l’Est, les Celtics ont forcément changé de statut. Sous la houlette de Brad Stevens, Boston est passé de 25 victoires à 40 puis 48 pour finir par 53 cette saison. Une progression indéniable que les deux premiers matchs face aux Bulls ne sauraient balayer. Le coach des C’s doit désormais assumer la position de favori de l’équipe et insuffler un esprit commando pour renverser la vapeur. La profondeur de l'effectif de Boston donne au coach de multiples possibilités d'ajustements. A lui, de trouver la bonne. En attendant, Danny Ainge garde espoir pour la qualification des siens :

 

Chicago a répondu à chaque fois que l’on a fait un run. On n’a pas été archi-dominé. Quand nous avons commencé notre run à la fin des matchs 1 et 2, ils ont rentré des shoots importants… Nous devons jouer comme nous le faisions en mars. Je pense que l’on a encore ça en nous.