Bilan 2015-2016 : San Antonio Spurs

Alors que la saison NBA est terminée et que la suivante a déjà débuté, il est temps de faire les bilans par équipe sur la saison 2015-2016. Voici celui des San Antonio Spurs.

 

60 victoires - 22 défaites (Preview à lire/relire ici)

 

 

Meneurs : Tony Parker, Paty Mills, Andre Miler

Arrières : Danny Green, Manu Ginobili, Kevin Martin, Kevin Martin, Jonathon Simmons

Ailliers : Kawhi Leonard, Kyle Anderson

Ailliers-fort : Tim Duncan, LaMarcus Aldridge, Boris Diaw, Matt Bonner

Pivots : Boban Marjanovic

 

 

Bilan : 67 victoires - 15 défaites (2ème de la Conférence Ouest, 2ème NBA)

Attaque : 103.5 points marqués en moyenne (10ème NBA)

Défense : 92.9 points encaissés en moyenne (1er NBA)

Meilleur marqueur : Kawhi Leonard avec 21.2 points de moyenne 

Meilleur rebondeur : LaMarcus Aldridge avec 8.5 prises de moyenne

Meilleur passeur : Tony Parker avec 5.3 caviars de moyenne 

Meilleur intercepteur : Kawhi Leonard avec 1.8 steals de moyenne

Meilleur contreur : Tim Duncan avec 1.3 blocks de moyenne 

Meilleur pourcentage : Boban Marjanovic avec 60.3% de moyenne 

 

 

Historique mais pourtant insuffisante terminer au sommet. Une seule défaite à domicile contre l'ogre Golden State et la meilleure défense NBA, des chiffres qui laissent rêveur lorsque l'on sait que cette saison était celle de la transition. L'arrivée de LaMarcus Aldridge et la prise de pouvoir annoncée de Kawhi Leonard signifiaient la fin du trio désormais légendaire formé par Tony Parker-Manu Ginobili-Tim Duncan. Ces résultats montrent toute la puissance et la solidité de l'organisation texane. Tous les joueurs ont oeuvré pour la bonne marche de l'équipe et l'entente a été immédiate ou presque. Les clés du camion peuvent donc sereinement être laissées à Leonard et Aldridge qui ont affiché un niveau de jeu constant et solide tout au long des 82 matchs. Boban Marjanovic a également marqué de son imposante patte sa première saiso dans la Grande Ligue. Rapidement devenu le chouchou du public (connaisseur) de San Antonio, le géant serbe s'est montré très efficace et dissuasif à chacun de ses passages. Côté déception, le poids des années se fait de plus en plus sentir pour TP laissant davantage les manettes à Patty Mills et Leonard. 

 

 

Les Spurs abordaient cette postseason plein de confiance. Le sweep du premier tour face aux Grizzlies a confirmé les espoirs d'une confrontation alléchante en Finales de Conférence face aux Warriors. Mais avant cette étape se dressait le Thunder et le duo Russell Westbrook-Kevin Durant. La rencontre lançant la série est une démonstration de force des hommes de Gregg Popovich, élevant Aldridge au rang de tout puissant avec ses 38 points. La suite est plus moribonde. Billy Donovan, a adapté son coaching, KD s'est énervé et Westbrook a étouffé la ligne arrière des Éperons. Le tournant de cette demie finale était certainement ce Game 2  arraché par Oklahoma, à l'AT&T Center, sur une dernière action plus que litigieuse. 

 

 

- L'organisation Spurs. Elle a permis de parfaitement gérer l'après-Ducan. Le choix d'intégrer LaMarcus Aldridge s'inscrit parfaitement dans la logique menée par la franchise.

- Des papys encadrant les jeunes. Leonard a gagné la confiance des anciens et Kyle Anderson progresse de plus en plus au contact de Coach Pop, l'avenir est prometteur.

- L'entente Leonard - Aldridge. Pas de conflit offensif entre les deux principales puissances de frappes texanes. Le temps ne sera que bonificateur pour ce duo. 

 

 

- La fatigue. Malgré une excellente gestion du groupe pendant la saison régulière, la moyenne d'âge élevée du roster a coûté cher face aux qualités athlétiques du Thunder. 

- 65 victoires... pour rien

 

 

La saison 2015-2016 des Spurs avait tout pour s'inscrire dans la postérité. Nouveau joueur dominant, un trio de légende qui passe la main aux jeunes. Puis 65 victoires pour 17 défaites, un des dix meilleurs bilans de l'Histoire, des chiffres impressionnants pour l'ex blazer et une nouvelle ère de domination lancée par Kawhi Leonard. Mais les playoffs ont quelque peu gâchés cette magnifique saison régulière. Tim Duncan aurait certainement rêvé, et surtout mérité, meilleure sortie...