Bilan 2015-2016 : New York Knicks

Suite des bilans NBA avec aujourd'hui les Knicks de New York.

 

38 victoires et 44 défaites (Preview à relire ici )

 

 

Meneurs : Jose Calderon, Langston Galloway, Jerian Grant

Arrières : Arron Afflalo, Jimmer Fredette, Sasha Vujacic

Ailiers : Carmelo Anthony, Thanasis Antentokounmpo, CleAnthony Early, Derrick Williams

Ailiers-forts : Kristaps Porzingis, Lou Admundson, Kyle O'Quinn, Lance Thomas

Pivots : Robin Lopez, Kevin Seraphin

 

 

Bilan :  32 victoires -  50 défaites

Classement : 13ème de la conférence Est, 3ème de la division Atlantic

Attaque : 98.4 points marqués par match (27ème de NBA)

Défense :  101.1points encaissés par match (10ème de NBA)

Meilleur Marqueur :  Carmelo Anthony avec 21.8 points par match

Meilleur Passeur :  Carmelo Anthony et Jose Calderon avec chacun 4.2 passes par match

Meilleur Rebondeur : Carmelo Anthony avec 7.7 rebonds par match

Meilleur Intercepteur :  Carmelo Anthony, Jose Calderon et Langston Galloway avec chacun 0.9 interceptions par match

Meilleur Contreur : Kristaps Porzingins avec 1.9 contres par match

Meilleur Pourcentage : Jose Calderon avec 55% de réussite aux tirs 

 

 

Après avoir signé le pire bilan de leur histoire l'année précedente avec 17 victoires, New York ne pouvaient logiquement que faire mieux. Dans la faible division Atlantic, les Knicks ont pu engendrer quelques victoires faciles face aux Sixers et aux Nets, seules équipes de l'Est plus mauvaises. Carmelo Anthony surnage tout au long de la saison en étant le meilleur marqueur, passeur, rebondeur et intercepteur de l'équipe. Mais même les plus grands virtuoses du basket ont besoin de soutien et à ce jeu, il n'y a quère que le rookie Kristaps Porzingis et le vétéran Jose Calderon pour l'appuyer. Robin Lopez n'a pas le talent de Brook tout en étant un pivot correct, mais ce n'est pas un game changer, pas plus qu'Arron Afflalo et ses 12pts par match (3ème scoreur de l'équipe). Car c'est peut-être le plus grand défaut des Knicks cette année, 27ème attaque de la NBA. Malgré la présence d'Anthony, l'un des plus grands attaquants des dix dernières années, l'équipe peine à marquer. Il manque quelques scoreurs efficaces et notamment en sortie de banc pour assurer le scoring derrière Melo.  Le roster est composé de quelques vétérans entourés par une dizaine de jeunes joueurs aux talents inégaux. Porzingins, rookie, s'est retrouvé deuxième option offensive dans une équipe qui semble être en éternelle reconstruction.

 

 

 

- Isolé dans une équipe faiblarde, Carmelo est tout de même l'un des meilleurs joueurs de la NBA.

- Porzingis fait un départ canon en NBA et il donne de l'espoir aux Knicks pour l'avenir.

- Un effectif jeune dans l'ensemble et qui peut encore progresser.

 

 

 

- L'équipe est mal gérée, Phil Jackson accumule les mauvais choix depuis qu'il dirige l'équipe et le coaching n'arrange rien.

- Trop peu de vétérans de qualité pour épauler Melo. Lopez et Calderon n'étaient pas mauvais cette année mais ce ne sont pas de grands lieutenants pour un All-Star.

- Une des pires attaques de la NBA qui n'est même pas contre-balancée par une grande défense puisque les Knicks de brillent pas non plus de l'autre côté du terrain.  

 

 

 

La grande chance des Knicks cette année, c'était d'être dans la même division que les Sixers et les Nets qui "cachaient la misère". Il n'y a que dans cette division que cette équipe pouvait décrocher la 3ème place. Les Knicks sont dirigés par un Phil Jackson qui semble complètement dépassé par les évènements et le basket actuel. Que ce soit avec Kurt Rambis ou Derek Fisher, l'équipe n'a jamais été bien coachée. Pire que ça, les deux tacticiens se sont entêtés à vouloir faire jouer le triangle à un effectif qui n'est absolument pas taillé pour. Derrière Carmelo Anthony, toujours au top, et le prometteur Kristaps Porzingis, il n'y a pas grand chose à New York. Heureusement, cette saison catastrophique s'est terminée et les fans peuvent rêver avec l'arrivée de l'ancien MVP Derrick Rose. On saura vite si le meneur peut rebondir à NYC ou s'il est définitivement cramé comme beaucoup de stars qui sont arrivés aux Knicks sur le déclin par le passé.