Manu Ginobili, l'éternel ne lui suffit pas

Manu Ginobili, l'éternel ne lui suffit pas

Manu Ginobili - San Antonio Spurs - Kawhi Leonard

Toujours aussi performant, Manu Ginóbili continue d'impressionner même à 40 ans. Contre les Celtics, « El Manu » a réalisé un nouveau grand match. Et laissé sur toutes les lèvres un seul mot : éternel !

Un buzzer beater juste avant la pause pour faire passer les Spurs en tête, le game winner à cinq secondes de la fin devant Al Horford pour sceller un match longtemps indécis. Ajoutez à cela 11 points, 4 rebonds et 3 assists, une bonne dose de cluth et 40 ans dans les pattes, la performance de Manu Ginobili lors de ce choc entre Boston et San Antonio (102-105), a une nouvelle fois fait sensation.

 

Sans Kawhi Leonard, longtemps sans Tony Parker, les Spurs continuent malgré tout d'assumer leur statut de franchise candidate au titre. Troisièmes à l'Ouest derrière les intenables Rockets et Warriors, les Texans (18 victoires, 8 défaites) tiennent bon train et l'étonnant début de saison de Ginobili n'est pas étranger à cette réussite. L'histoire est encore plus belle lorsque l'on sait que l'année dernière, « El Manu » hésitait à rempiler pour une 16e saison dans la ligue ! A 40 ans passés, le légendaire arrière argentin est même meilleur que la saison dernière.

 

« Oui oui, j'ai vraiment 40 ans », Manu Ginobili après le match contre Boston lorsqu'on lui demande s'il a vraiment fêté ses 40 bougies cet été.

 

Quatres bagues de champion aux doigts, deux sélections au All-Star Game, un titre de meilleur sixième homme (2008), champion olympique avec l'Argentine (2004), membre du Big Three le plus victorieux de l'histoire avec des comparses Tim Duncan et Tony Parker et seize années après sa draft en 57e position par les Spurs, Manu Ginobili ne semble pas encore rassasié. En terme de stats, le numéro 20 des Spurs joue plus que les deux dernières saisons et score plus que l'an dernier. Une performance exceptionnelle pour un joueur d'exception, dans une NBA qui évolue chaque année et voit arriver dans ses rangs une génération de jeune joueur accro à la salle de muscu.

 

Immortel, éternel, légendaire... les mots ne manquent pas pour définir l'icône argentine qui va pouvoir souffler ces prochains matchs, avec le retour de Leonard. Enfin connaissant le bonhomme, pas dit qu'il ait vraiment envie de passer la balle à gauche.